Kinésithérapie

Lieu : Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie, Pôle universitaire d’Alençon, Campus de Damigny, 61250 Damigny

Durée des études : 5 ans minimum, dont 4 ans au sein de l’institut.

Déroulé des études : La formation au métier de masseur kinésithérapeute s’inscrit dans un cursus de 5 années d’études dont une année de sélection universitaire et 4 en IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie). Elles permettent de développer de nombreuses compétences allant du diagnostic kinésithérapique et l’élaboration d’une séance adaptée à la pathologie du patient, à la promotion de la santé en passant par l’analyse de données scientifiques, la gestion d’une structure de soin etc… Ces 5 années sont ponctuées par des cours théoriques (anatomie, physiologie, psychologie, droit, pathologies, techniques de rééducation…) mais également des stages pratiques. Enfin, un mémoire de fin d’étude est exigé. Vous retrouverez ci-dessous des témoignages d’étudiants aux différents stades de  ce parcours d’études.

• Première année (K1) : En K1, nos cours sont dans un premier temps très théoriques mais permettent de développer des connaissances solides pour la suite des études, notamment en anatomie et physiologie. Ils sont aussi très variés et nous font découvrir les différentes facettes du métier (psychologie, droit du patient, grandes fonctions du corps humain, système de santé etc…). Le premier stage permet de mieux comprendre l’enjeu de la profession et la richesse du métier. Les patients de tous âges présentent des pathologies variées. La relation avec le patient est privilégiée et le rapport humain très présent.

• Deuxième année (K2) : En deuxième année il y a des spécificités comme :

  – Le service sanitaire : c’est un temps de stage où nous devons faire de la prévention dans des structures qui vont de l’école maternelle, aux maisons de retraite (EHPAD) sur divers thèmes.
  -Le temps de stage est également augmenté : au premier semestre nous avons 6 semaines de stages et au deuxième semestre nous avons 4 semaines de stages, ces deux stages se font obligatoirement dans une structure.
  -La deuxième année signifie également fin du premier cycle vous devez donc impérativement avoir validé toutes les UE (unités d’enseignement) du premier cycle pour accéder à la troisième année.
  En deuxième année les travaux dirigés sont encore bien présents mais il y a également beaucoup de cours magistraux. Au niveau des compétences à maîtriser en fin de deuxième année il y a les bilans, la démarche clinique, et le bilan diagnostic kiné.

• Troisième année (K3) : La troisième année est la plus dense de toutes les années. C’est une année déterminante dans la formation car nous apprenons toutes les différentes pathologies auxquelles le kinésithérapeute pourra être confronté dans sa pratique professionnelle. Elle est vraiment différente de la seconde voire première année car nous avons beaucoup plus de cours magistraux (CM) que de travaux pratiques (TP). Les travaux pratiques sont principalement sur des cas cliniques, avec une réelle réflexion de diagnostic et de traitement. Notre métier est de plus en plus concret. Nous avons 12 semaines de stage dans l’année séparées en 2 périodes de 6 semaines (septembre/octobre et avril/mai). Lors de ces stages, nous gagnons en autonomie et nous avons de plus en plus de responsabilités avec les patients.

• Quatrième année (K4) : En dernière année, une grosse période de stage débute au second semestre pour une durée de 3 mois. C’est le moment de gagner en autonomie, auprès des patients et de l’équipe de rééducateurs et également mettre en pratique les connaissances acquises, le raisonnement clinique, l’éducation thérapeutique auprès des patients. Les cours théoriques portent sur du droit et du législatif pour avoir des bases de gestion en cabinet libéral et sur des domaines de rééducation spécifiques tel que la rééducation en maxillo-faciale, vestibulaire (pour l’équilibre), celle concernant les musiciens, les amputés, et aussi des domaines plus divers comme l’analyse de la course à pied, la E-santé et l’éducation thérapeutique.